Projet de cyclotourisme long de 430 kilomètres, la Seine à Vélo poursuit l’aménagement de ses voies cyclables entre Paris et l’estuaire du fleuve. Les 2 régions, 8 départements et 130 communes s’affairent pour réaliser des infrastructures attractives et promouvoir la véloroute à leur façon. Tous en selle !

Balisage et travaux d’envergure pour la Seine à Vélo

Si le parcours de la V33 existait déjà, la Seine à Vélo nécessitait un aménagement de l’itinéraire et une restauration des voies cyclables. En ligne de mire : longer un maximum le fleuve et sécuriser la circulation des cyclistes avec des passerelles piétons-cycles, le renforcement de chemins de halage, la création de voies partagées… Très investi par sa position charnière et les perspectives de développement touristique, le département de l’Eure a engagé d’ambitieux travaux : un plan d’investissement de 30 millions d’euros sur 5 ans. Fin 2019, le premier tronçon comptait déjà 200 000 visiteurs dont 34 % de vélos et 66 % de piétons.

De véloroute à première « smart green road » française

Plus intelligent, plus connecté, plus responsable, l’itinéraire de la Seine à Vélo s’équipe d’innovations 2.0, et pas sur n’importe quel tronçon ! C’est dans l’Eure, autour de Giverny, que les installations de la 1ère « smart green road » française fleurissent tels un éco-compteur ou une iGirouette. Parmi eux, un E-tree déploie ses panneaux photovoltaïques, prises USB et ondes Wi-Fi à destination des cyclistes et promeneurs. Autant d’équipements bien pensés pour développer le cyclotourisme et encourager les mobilités douces à l’heure du slow travel et des micro-aventures.

Le site internet de la Seine à Vélo au service de l’économie locale

Comme toute marque de destination qui se respecte, la Seine à Vélo a développé son site internet interrégional à l’image de ceux de la Loire à Vélo, Vélodyssée ou Vélomaritime. Non seulement les internautes accèdent aux étapes du tracé, mais ils visualisent aussi hébergements, sites et commerces sur une carte interactive. D’autres acteurs peuvent, à terme, rejoindre le peloton d’offres avec des ventes de produits locaux, des visites d’atelier ou de ferme, etc. Dans un contexte difficile lié à la crise sanitaire, c’est un moyen supplémentaire de favoriser les circuits courts et d’accroître les retombées économiques sur l’ensemble du territoire.

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