Le coronavirus est maintenant présent dans de nombreuses régions du monde. Actuellement, ce sont plus de 150 pays touchés par le COVID-19. D’importantes mesures sanitaires sont prises. L’activité économique est presque à l’arrêt pour la plupart des secteurs d’activités. Alors, comment les acteurs du tourisme y font face ?

État des lieux du tourisme dans le monde

En effet, le tourisme est l’un des premiers domaines a avoir été directement touché. Très rapidement après l’annonce de cette pandémie, les frontières de certains pays furent fermées. La Chine en premier, mais pas que. Dans les pays touchés, les restrictions de circulation se sont multipliées. Entre la suspension des croisières vers l’étranger aux Etats-Unis, les contrôles des paquebots au Canada et la suppression de milliers d’emplois chez Air France-KLM, le secteur subit des complications.

Les compagnies aériennes sont également affectées. Elles pourraient enregistrer jusqu’à 113 milliards de dollars de perte en 2020. Les acteurs aériens comme Qantas (Australie), Brussels Airlines (Belgique), Air France (France) ou Sunwing (Canada) annulent leurs vols.

Les secteurs du sport et de la culture, très liés à celui du tourisme, pâtissent également de la pandémie. Les championnats de football professionnel sont suspendus dans plusieurs pays européens. Le Tour d’Italie cycliste a été reporté, de même que le Marathon de Londres. Le Grand Prix d’Australie de Formule 1, prévu à Melbourne, a été annulé, Le jeux olympique repoussés en 2021, etc.

État des lieux du tourisme par pays

En France et notamment à Paris, les hauts lieux de tourisme tels que le Musée du Louvre, la Tour Eiffel ou encore le Château de Versailles sont fermés, tout comme les musées et sites archéologiques grecs. Les offices de tourisme ont également toutes fermées.

Partout dans le monde, la totalité des musées sont interdits. L’Inde ferme également au public tous ses musées et monuments, dont le fameux palais du Taj Mahal. De plus, le pays suspend l’attribution de tous les visas de tourisme, interdit à tout bateau de croisière d’accoster dans ses ports et interdit tous les vols en provenance de certains des pays les plus touchés.

La Chine quant à elle, qui sort peu à peu de cette crise sanitaire, réouvre progressivement ses musées et sites touristiques en maintenant un certain nombre de restrictions. 

Quelles actions sont mises en place par les acteurs du tourisme ?

Frontières fermées, vols annulés, circulation limitée… toutes ces conditions qui empêchent de partir en vacances. Et si la solution était de voyager… sans sortir de chez soi ? Le COVID-19 pourrait-il marquer le début d’une nouvelle ère, celle du tourisme virtuel ?

Les visites culturelles virtuelles

Il est possible de découvrir, ou de redécouvrir, le Musée du Louvre au travers d’une visite guidée virtuelle. Tout comme le Château de Versailles qui propose également ce genre de visite.

Le Château de Versailles en visite virtuelle.

Les sites archéologiques italiens peuvent aussi être explorer via les réseaux sociaux. Par exemple, vous pouvez découvrir Pompéi, reconnu patrimoine de l’humanité et troisième site le plus visité d’Italie après le Colisée de Rome.

Le site archéologique de Pompéi publie régulièrement des vidéos sur les réseaux sociaux.

Vous pouvez aussi visiter le musée des Offices de Florence qui propose une vidéo racontant l’histoire du site enseveli par l’éruption du Vésuve, près de Naples. Le site d’Herculanum, également près de Naples, publie tous les mercredis sur les réseaux sociaux des images et vidéos promouvant ses plus belles œuvres. Le site de Paestum a eu l’idée originale d’utiliser des objets de ses collections pour sensibiliser la population à la lutte contre le coronavirus, comme une amphore pour se rappeler de se laver les mains !

Tour virtuel du site archéologique de Paestum.

Les séminaires en visio

Le tourisme culturel n’est pas le seul touché : le tourisme d’affaires l’est également. Tous les séminaires ou voyages d’affaires ont été annulé. Mais il est encore possible de les faire… en visio-conférence.

Évidemment, ce n’est pas la même chose que d’être tous réunis autour d’une table mais c’est mieux que rien. Il faut continuer à garder ce lien entre les collaborateurs et cet esprit d’équipe au travers de réunions, même virtuelles.

La découverte d’un pays via la réalité virtuelle

C’est l’une des promesses de la réalité virtuelle : permettre aux usagers de découvrir une région ou un pays comme s’ils y étaient. Il suffit de quelques clics pour acheter un casque de réalité virtuelle et quelques euros de plus pour acheter le film de la destination de son choix : Paris, Londres ou encore Hong Kong. Nous vous parlions par exemple du simulateur de réalité virtuelle de la chaîne d’hôtels Marriott.

Mais cette solution de tourisme virtuel n’est pas totalement accessible. Le prix d’un casque est élevé et les applications le permettant ne sont pas encore connues du grand public.

« La réalité virtuelle ne remplacera jamais les voyages, l’expérience d’aller sur place, d’avoir toute la connaissance du monde qui nous entoure. »

Paul Arsenault, titulaire de la chaire de tourisme Transat de l’UQAM.

Cependant, si la réalité virtuelle ne remplace pas les « vrais » voyages, elle ouvre le chemin vers des destinations inaccessibles et impossibles. Si vous souhaitez faire un séjour dans l’espace, gravir l’Everest ou bien toucher (virtuellement) des œuvres d’art, certains organismes y songent déjà…

Alors pour continuer à vivre des moments uniques, et cette fois dans la réalité, prenez vos précautions. Prenez soin de vous et des autres, #restez chez vous !

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